Call Of Duty 4 : Modern Warfare
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Call Of Duty 4 : Modern Warfare
Après s'être vu retirée la franchise Call Of Duty le temps d'un épisode, Infinity War reprend les choses en main avec Call Of Duty 4 : Modern Warfare. Très largement mis en avant par Activision, COD 4 est de ces titres sur lesquels repose la bonne santé financière d'un éditeur. Non que l'avenir d'Activision repose sur le succès du titre d'Infinity Ward, mais un échec serait bien mal venu tant l'effort de guerre médiatique mis en œuvre pour créer l'évènement a été colossal. Aujourd'hui disponible dans toutes les bonnes boutiques, Call Of Duty 4 : Modern Warfare a donc la difficile tâche de répondre aux attentes suscitées par le déferlement médiatique orchestré par Activision. Mission accomplie ?
« Beuaaaaah ! » (© Commandant Sylvestre)
Traditionnellement ancrée dans la Seconde Guerre Mondiale, la série des Call Of Duty vient pourtant de prendre ses concurrents et son public à contre-pieds en s'éloignant de ce contexte largement éculé dans nombre de productions du genre. Un choix judicieux qui devrait très certainement emporter l'adhésion des joueurs lassés d'arpenter les campagnes françaises dévastées par la Wehrmacht et distancer un peu plus encore Electronic Arts et sa série Médal of Honor, embourbée dans ses mécaniques de jeu surannées. La saga prend donc un tournant en nous proposant d'enfiler les rangers d'un soldat d'élite et de faire parler la poudre à l'aide de pétoires high-tech.
Sur le papier, cette volonté de transporter la série à une autre époque est une idée rafraîchissante. Cependant, dans les faits, le contexte choisi s'avère des plus douteux. La géopolitique de comptoir, à laquelle il est aujourd'hui difficile de se soustraire tant certaines productions cinématographiques et télévisuelles s'en font les chantres décomplexés, trouve malheureusement un écho grandissant dans certaines grosses productions vidéo-ludiques. Autant le souligner tout de suite, cette mélasse idéologique brassant nostalgie du régime communiste nourrie par un groupuscule nationaliste russe et revendications séparatistes embrasant le Moyen-Orient risque de donner la nausée à un certain nombre de joueurs. Les développeurs pourront toujours arguer qu'il ne s'agit là que d'une fiction inspirée d'évènements réels, il n'empêche que l'idéologie qui sous-tend le scénario du jeu frôle l'indécence. Pour être crédible, une menace doit-elle nécessairement venir d'un pays du Moyen-Orient ou ressusciter le spectre de la Guerre Froide ? Jamais le scénario de Call Of Duty 4 ne questionne les intentions des camps en présence et l'occident en général et les Etats-Unis en particulier sont une nouvelle fois présentés comme d'altruistes libérateurs. Si l'on ajoute à cela des citations de Colin Powell ou Condoleezza Rice glissées entre celles de Russel et Voltaire, difficile de ne pas être excédé par un tel parti pris idéologique. Mais fermons là cette (nécessaire) parenthèse sur le contexte, place maintenant au jeu avec notre VidéoTest.
Malgré nos réticences face au scénario, Call Of Duty 4 propose une épopée haletante. Courte, mais haletante. Ainsi, les sept heures nécessaires à la conclusion de l'aventure ne connaissent aucune baisse de rythme et les moments d'accalmie sont si rares qu'engloutir le mode solo d'une traite s'avère particulièrement éprouvant. Spectaculaire et parfaitement rythmé, Call Of Duty 4 n'en reste pas moins classique, à l'image de ses prédécesseurs. Sous couvert de préserver l'authenticité de la saga, aucune amélioration de gameplay n'est à relever. Frustrant, dans la mesure où nos ennemis sont, eux, capables de tirer à l'aveugle par-dessus un muret ou à l'angle d'une ruelle, chose qui nous est interdite. On saluera néanmoins les quelques phases de gameplay originales (bombardement, sniper ou encore survol de champs de bataille en hélicoptère les mains cramponnées à une mitrailleuse lourde) qui viennent bousculer quelque peu la routine du jeu, si tant est que l'on puisse parler de routine à propos d'un titre aussi rythmé. Mention spéciale enfin pour l'ambiance sonore exceptionnelle qui participe grandement à l'immersion du joueur. Les doublages français sont de grande qualité et l'environnement sonore regorge de bruitages tous plus convaincants les uns que les autres. Enfin, les compositions de Harry Gregson-Williams s'avèrent étonnamment subtils et soulignent l'intensité de l'action sans jamais devenir assourdissantes et pompeuses.
Je te tue, tu me tues par la baïonnette !
Si la campagne en solitaire ne vous retiendra qu'une petite demi-douzaine d'heures devant votre écran, il en va autrement du jeu en multijoueurs dont la richesse constitue, en définitive, l'attrait majeur du titre d'Infinity Ward. Qu'il s'agisse de petites guérillas en écran partagé avec trois amis (uniquement sur consoles) ou de conflit de plus grande ampleur en ligne, ce Modern Warfare s'inscrit dans la lignée du deuxième opus. Le titre fait ainsi le choix de récompenser notre investissement à travers un système de grade dispensateur de nouvelles classes, armes et attributs. Chaque frag est ainsi sanctionné d'un certain nombre de points d'expérience qui, cumulés, offrent une large marge de progression. En effet, assez rapidement, la possibilité de créer sa propre classe nous permet d'affiner notre style de jeu en combinant armes et attributs selon leur complémentarité. De plus, cette nécessité d'enchaîner les parties et de parfaire sa maîtrise du jeu pour obtenir en retour de nouvelles possibilités de personnalisation a des vertus pédagogiques en plus de son indéniable force d'attraction. En effet, plutôt que de nous donner accès à une puissance de feu et des compétences dévastatrices, le titre d'Infinity Ward nous force à besogner avec un équipement et des talents limités pour acquérir réflexes et maîtrise du gameplay et des maps.
Le sentiment de monter en puissance est ainsi grisant et le mode multijoueurs prend vraiment toute son ampleur une fois acquis un certain nombre d'armes et d'attributs. Ainsi, de nombreux types d'armes se débloquent à mesure de notre montée en grade tels des fusils d'assaut, de précision, des armes de poing ou encore des mitrailleuses lourdes, sans oublier les différents types de grenades. De plus, les attributs comptent quelques très bonnes idées avec, entre autres, la possibilité de faire appel à des frappes aériennes, de lancer une grenade avant de mourir ou encore, au sol le corps criblé de balles, d'user de notre arme de poing pour quelques dernières balles désespérées (mais particulièrement efficaces). Le nombre de modes de jeu est également assez impressionnant pour peu que l'on prenne le temps de tous les débloquer. En effet, aux côtés des classiques Deathmatch, Team Deathmatch, QG, Recherche, Sabotage et Domination, viennent progressivement se greffer des modes plus originaux tels Match en cage, Objectif en équipe ou encore Recherche et Destruction. Au total ce ne sont pas moins de treize modes de jeu qui sont disponibles … sur consoles ! Etrangement, la version PC ne dispose que des six premiers modes sus cités, tous disponibles dès le premier lancement du jeu. Un désavantage partiellement rattrapé par le nombre maximum de joueurs pouvant s'affronter en ligne : trente-deux. Sur consoles « seuls » dix-huit fraggers pourront s'en donner à cœur joie.
Et puisque nous en sommes aux comparaisons entre les différentes plateformes, achevons cet article par un petit encart sur la réalisation du jeu. Si les versions consoles sont strictement identiques, la version PC profite de textures plus fines et ne souffre d'aucun retard dans l'affichage de certains éléments de décors, comme nous avons pu en constater sur PlayStation 3 et Xbox 360. Côté configuration, les joueurs intéressés par le titre seront avisés de tabler sur un processeur cadencé à 3 Ghz, 1 Go de mémoire et une GeForce 7800 GT. Enfin, si Call Of Duty 4 n'a pas à rougir face à la concurrence sur consoles et s'impose comme un des titres les mieux réalisés du genre, la version PC devra bientôt faire face à un adversaire de poids, un certain Crysis. Malheureusement pour le titre d'Infinity Ward, les innombrables effets de lumière, de particule et de chaleur qui offrent à certains environnements une atmosphère palpable ne font pas totalement illusion et ne seront d'aucune aide lors de l'inévitable comparaison qui se profile avec le titre de Crytek.
Conclusion
Call Of Duty 4 n'est certes pas la révolution technique qu'Activision s'est évertué à nous vendre, mais le titre d'Infinity Ward aligne argument sur argument et parvient à remplir sa mission avec classe. Si la campagne solo manque de consistance et nous assène un scénario aux relents idéologiques nauséabonds, elle n'en demeure pas moins captivante de bout en bout. Mais ce qui fait la grande force et la longévité du titre c'est incontestablement son mode multijoueurs riche et particulièrement addictif. Les parties s'enchaînent et la montée en puissance qui en résulte s'avère grisante. Si Modern Warfare reste un Call Of Duty, avec ses qualités mais aussi ses défauts (dirigisme, limites de zones, faible « rejouabilité », etc.), il s'impose sans peine comme le meilleur épisode de la saga et comme une ouverture intéressante vers d'autres horizons de combat.
Les Plus
Réalisation et ambiance impeccables
Difficulté bien dosée
Level design de qualité
Mode multijoueur remarquable
Les moins
Textures simplistes sur consoles
Scénario passablement lourd
Mode solo extrêmement court
Petit vidéo qui nous fait découvrir les 30 renseignements au cours du mode Solo.
Par contre cette vidéo est en Anglais désolé
« Beuaaaaah ! » (© Commandant Sylvestre)
Traditionnellement ancrée dans la Seconde Guerre Mondiale, la série des Call Of Duty vient pourtant de prendre ses concurrents et son public à contre-pieds en s'éloignant de ce contexte largement éculé dans nombre de productions du genre. Un choix judicieux qui devrait très certainement emporter l'adhésion des joueurs lassés d'arpenter les campagnes françaises dévastées par la Wehrmacht et distancer un peu plus encore Electronic Arts et sa série Médal of Honor, embourbée dans ses mécaniques de jeu surannées. La saga prend donc un tournant en nous proposant d'enfiler les rangers d'un soldat d'élite et de faire parler la poudre à l'aide de pétoires high-tech.
Sur le papier, cette volonté de transporter la série à une autre époque est une idée rafraîchissante. Cependant, dans les faits, le contexte choisi s'avère des plus douteux. La géopolitique de comptoir, à laquelle il est aujourd'hui difficile de se soustraire tant certaines productions cinématographiques et télévisuelles s'en font les chantres décomplexés, trouve malheureusement un écho grandissant dans certaines grosses productions vidéo-ludiques. Autant le souligner tout de suite, cette mélasse idéologique brassant nostalgie du régime communiste nourrie par un groupuscule nationaliste russe et revendications séparatistes embrasant le Moyen-Orient risque de donner la nausée à un certain nombre de joueurs. Les développeurs pourront toujours arguer qu'il ne s'agit là que d'une fiction inspirée d'évènements réels, il n'empêche que l'idéologie qui sous-tend le scénario du jeu frôle l'indécence. Pour être crédible, une menace doit-elle nécessairement venir d'un pays du Moyen-Orient ou ressusciter le spectre de la Guerre Froide ? Jamais le scénario de Call Of Duty 4 ne questionne les intentions des camps en présence et l'occident en général et les Etats-Unis en particulier sont une nouvelle fois présentés comme d'altruistes libérateurs. Si l'on ajoute à cela des citations de Colin Powell ou Condoleezza Rice glissées entre celles de Russel et Voltaire, difficile de ne pas être excédé par un tel parti pris idéologique. Mais fermons là cette (nécessaire) parenthèse sur le contexte, place maintenant au jeu avec notre VidéoTest.
Malgré nos réticences face au scénario, Call Of Duty 4 propose une épopée haletante. Courte, mais haletante. Ainsi, les sept heures nécessaires à la conclusion de l'aventure ne connaissent aucune baisse de rythme et les moments d'accalmie sont si rares qu'engloutir le mode solo d'une traite s'avère particulièrement éprouvant. Spectaculaire et parfaitement rythmé, Call Of Duty 4 n'en reste pas moins classique, à l'image de ses prédécesseurs. Sous couvert de préserver l'authenticité de la saga, aucune amélioration de gameplay n'est à relever. Frustrant, dans la mesure où nos ennemis sont, eux, capables de tirer à l'aveugle par-dessus un muret ou à l'angle d'une ruelle, chose qui nous est interdite. On saluera néanmoins les quelques phases de gameplay originales (bombardement, sniper ou encore survol de champs de bataille en hélicoptère les mains cramponnées à une mitrailleuse lourde) qui viennent bousculer quelque peu la routine du jeu, si tant est que l'on puisse parler de routine à propos d'un titre aussi rythmé. Mention spéciale enfin pour l'ambiance sonore exceptionnelle qui participe grandement à l'immersion du joueur. Les doublages français sont de grande qualité et l'environnement sonore regorge de bruitages tous plus convaincants les uns que les autres. Enfin, les compositions de Harry Gregson-Williams s'avèrent étonnamment subtils et soulignent l'intensité de l'action sans jamais devenir assourdissantes et pompeuses.
Je te tue, tu me tues par la baïonnette !
Si la campagne en solitaire ne vous retiendra qu'une petite demi-douzaine d'heures devant votre écran, il en va autrement du jeu en multijoueurs dont la richesse constitue, en définitive, l'attrait majeur du titre d'Infinity Ward. Qu'il s'agisse de petites guérillas en écran partagé avec trois amis (uniquement sur consoles) ou de conflit de plus grande ampleur en ligne, ce Modern Warfare s'inscrit dans la lignée du deuxième opus. Le titre fait ainsi le choix de récompenser notre investissement à travers un système de grade dispensateur de nouvelles classes, armes et attributs. Chaque frag est ainsi sanctionné d'un certain nombre de points d'expérience qui, cumulés, offrent une large marge de progression. En effet, assez rapidement, la possibilité de créer sa propre classe nous permet d'affiner notre style de jeu en combinant armes et attributs selon leur complémentarité. De plus, cette nécessité d'enchaîner les parties et de parfaire sa maîtrise du jeu pour obtenir en retour de nouvelles possibilités de personnalisation a des vertus pédagogiques en plus de son indéniable force d'attraction. En effet, plutôt que de nous donner accès à une puissance de feu et des compétences dévastatrices, le titre d'Infinity Ward nous force à besogner avec un équipement et des talents limités pour acquérir réflexes et maîtrise du gameplay et des maps.
Le sentiment de monter en puissance est ainsi grisant et le mode multijoueurs prend vraiment toute son ampleur une fois acquis un certain nombre d'armes et d'attributs. Ainsi, de nombreux types d'armes se débloquent à mesure de notre montée en grade tels des fusils d'assaut, de précision, des armes de poing ou encore des mitrailleuses lourdes, sans oublier les différents types de grenades. De plus, les attributs comptent quelques très bonnes idées avec, entre autres, la possibilité de faire appel à des frappes aériennes, de lancer une grenade avant de mourir ou encore, au sol le corps criblé de balles, d'user de notre arme de poing pour quelques dernières balles désespérées (mais particulièrement efficaces). Le nombre de modes de jeu est également assez impressionnant pour peu que l'on prenne le temps de tous les débloquer. En effet, aux côtés des classiques Deathmatch, Team Deathmatch, QG, Recherche, Sabotage et Domination, viennent progressivement se greffer des modes plus originaux tels Match en cage, Objectif en équipe ou encore Recherche et Destruction. Au total ce ne sont pas moins de treize modes de jeu qui sont disponibles … sur consoles ! Etrangement, la version PC ne dispose que des six premiers modes sus cités, tous disponibles dès le premier lancement du jeu. Un désavantage partiellement rattrapé par le nombre maximum de joueurs pouvant s'affronter en ligne : trente-deux. Sur consoles « seuls » dix-huit fraggers pourront s'en donner à cœur joie.
Et puisque nous en sommes aux comparaisons entre les différentes plateformes, achevons cet article par un petit encart sur la réalisation du jeu. Si les versions consoles sont strictement identiques, la version PC profite de textures plus fines et ne souffre d'aucun retard dans l'affichage de certains éléments de décors, comme nous avons pu en constater sur PlayStation 3 et Xbox 360. Côté configuration, les joueurs intéressés par le titre seront avisés de tabler sur un processeur cadencé à 3 Ghz, 1 Go de mémoire et une GeForce 7800 GT. Enfin, si Call Of Duty 4 n'a pas à rougir face à la concurrence sur consoles et s'impose comme un des titres les mieux réalisés du genre, la version PC devra bientôt faire face à un adversaire de poids, un certain Crysis. Malheureusement pour le titre d'Infinity Ward, les innombrables effets de lumière, de particule et de chaleur qui offrent à certains environnements une atmosphère palpable ne font pas totalement illusion et ne seront d'aucune aide lors de l'inévitable comparaison qui se profile avec le titre de Crytek.
Conclusion
Call Of Duty 4 n'est certes pas la révolution technique qu'Activision s'est évertué à nous vendre, mais le titre d'Infinity Ward aligne argument sur argument et parvient à remplir sa mission avec classe. Si la campagne solo manque de consistance et nous assène un scénario aux relents idéologiques nauséabonds, elle n'en demeure pas moins captivante de bout en bout. Mais ce qui fait la grande force et la longévité du titre c'est incontestablement son mode multijoueurs riche et particulièrement addictif. Les parties s'enchaînent et la montée en puissance qui en résulte s'avère grisante. Si Modern Warfare reste un Call Of Duty, avec ses qualités mais aussi ses défauts (dirigisme, limites de zones, faible « rejouabilité », etc.), il s'impose sans peine comme le meilleur épisode de la saga et comme une ouverture intéressante vers d'autres horizons de combat.
Call Of Duty 4 : Modern Warfare Infinity Ward / Activision | |||
Réalisation | |||
Prise en main | |||
Durée de vie | |||
Réalisation et ambiance impeccables
Difficulté bien dosée
Level design de qualité
Mode multijoueur remarquable
Les moins
Textures simplistes sur consoles
Scénario passablement lourd
Mode solo extrêmement court
Petit vidéo qui nous fait découvrir les 30 renseignements au cours du mode Solo.
Par contre cette vidéo est en Anglais désolé
Dernière édition par Xx D4rKiLLeR xX le Mer 28 Mai - 21:57, édité 3 fois
Xx D4rKiLLeR xX- Caporal
- Nombre de messages : 144
Age : 32
Localisation : St - Malo
Date d'inscription : 24/04/2008
Arme ou Classe préférée.
Arme: Fusil d’assaut
Classe: Soutien
Re: Call Of Duty 4 : Modern Warfare
Merci bcp Alex!Encore du bn boulot !
Gamerdu02- Sergent
- Nombre de messages : 218
Age : 30
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 18/03/2008
Arme ou Classe préférée.
Arme: Fusil d’assaut
Classe: Forces Spéciales
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